dimanche 31 août 2008

Un homme tué à Bukavu pour avoir choisi de se soulager dans la brousse

La ville de Bukavu,capitale provinciale du Sud- Kivu a vécu samedi 30 août une drôle d’histoire de son existance. Un homme adulte,portefait ou mieux transporteur de bagages au marché de Bukavu, a été tué par quatre jeunes de la commune de Kadutu,parce qu’il s’est soulagé dans la brousse à l’enceinte de la concession du Lycée Wima,une école catholique de Bukavu. Samedi matin,cet homme revenant du marché a senti le besoin de se soulager. Comme il n’ya pas de toillettes publiques à Bukavu,il a demandé la permission aux membres d’ une famille se trouvant à proximité pour qu’il se soulage dans leurs toillettes. Malheureusement,ceux- ci ont réfusé. N’ayant plus d’autre endroit,l’homme a choisi de se débrouiller dans la brousse. Ce faisant, les quatre jeunes qui ont réfusé avec leurs installations sanitaires,l’ont poursuivi dans la brousse et l’ont sérieusement tabassé. Entré dans le coma,il est amené à l’hôpital où il rendu l’âme avant même de recevoir les premiers soins.

lundi 11 août 2008

Une fille de 14ans violée par son voisin à Kisangani

Un homme d’une cinquantaine d’année a été surpris par sa femme en train de violer la fille de son voisin. Cet homme, fonctionnaire de son état a profité de l’absence des parents et de son épouse pour la conduire la jeune mineure dans sa chambre. De retour du marché,sa femme les a surpris en pleine action, car ils ont oublié de fermer la porte. Pris de panique, la femme a poussé un grand cri qui a alerté tous les voisins. Depuis ce jeudi, l’affaire est déférée devant la justice.

lundi 30 juin 2008

Portrait d’un prisonnier exécutant les Travaux d’Intérêt Général (T.I.G)

Elie Ngarambe,ancien cultivateur Hutu rwandais est conscient de purger sa peine pour participation au génocide de 1994. Agé de 38ans,il est marié et père de trois filles. Sa première fille a treize ans. Entre le 10 avril et le 17 avril 1994,Elie avoue avoir tué 3personnes. Il avait à l’époque 24ans. Arrêté,il est traduit devant les tribunaux populaires (Gacaca). Au terme de son procès,il est condamné à 9ans de prison. Conformément à la législation rwandaise, comme Elie a avoué sa faute,il devait passer la moitié de sa peine en prison . Le reste du temps est converti à l’exécution des Travaux d’Intérêt Général dans la vallée de Masoro à Kigali. Une forme de réparation du préjudice causé au pays, imposé par son gouvernement aux condamnés pour génocide qui avouent leurs fautes devant les tribunaux populaires. Rencontré sur le lieu de travail, Elie est habillé en cullotte et chemise de couleur bleue,l’uniforme des ”Tigistes”. Sa montre en main,des bottes de couleur verte aux pieds,il est décontracté,signe visible estime-il d’un coeur pardonné. Il affirme que’il a déja réçu la visite d’une famille dont il avait tué un membre lors du génocide. Et lui même était le premier à approcher les familles des victimes pour demander pardon. Elie éspère sa libération dans un peu moins de deux ans pour retrouver sa vie au village. Il regrette parfois que certaines personnes impliquées dans ce crime, continuent à nier au lieu d’avouer leurs fautes pour obtenir le pardon des victimes et se mettre à la reconstruction du pays.

Un témoin du Procureur fait sa déposition à charge de Callixte Kalimanzira,accusé de génocide

Un témoin du Procureur à fait sa déposition jeudi 26 juin à charge de Callixte Kalimanzira,Haut responsable du ministère rwandais de l’Intérieur,accusé de génocide. Ce témoin s’est reconnu comme un ancien Interahmwe. Il a avoué avoir participé à la planification du massacre des tutsi sur la colline de Bikobwa dans la Préfecture de Butare.

Selon ce témoin,MM. Kalimanzira et A.Habyarimana ont planifié du 20 au 22 avril 1994,le massacre de près d’un millier de tutsi rassemblés dans une école. Après une réunion au bureau du secteur le 20 avril 1994,ils ont persuadé les déplacés tutsi à évacuer l’école pour se cacher sur une colline. Et ces déplacés ont été encerclés et tués le 24 avril de la même année entre 14 heures et 16 heures, lors d’une attaque de leur camp.

Après sa déposition à charge de Kalimanzira, ce témoin a subi un contre interrogatoire de la défense. A travers un jeu de questions-réponses, l’avocat de la défense voulait relever les incohérences des faits décrits par le témoin présenté par le Procureur duTribunal Pénal International pour le Rwanda. L’objectif de cette procédure est de vérifier si le témoin a vu ou entendu lui-même les faits qu’il a pris la responsabilité de présenter devant le Tribunal. Sinon,le témoin va être poursuivi et arrêté pour faux témoignage.

vendredi 27 juin 2008

L'implication de certains médias dans le génocide au Rwanda

Une visite au centre mémorial de Kigali permet de se rendre compte de l’implication de certains médias dans le génocide de 1994 au Rwanda. Sur des affiches sont reprises des photos de deux responsables des médias ayant incité à la haine ethnique. Il s’agit du bimensuel Kangura, paraissant a Kigali et de la Radio Télévision des Milles Collines (RTLM). Le journal Kangura avait déja en 1994, publié ”Les dix commandements de Hutus”. Des principes directeurs cultivant la haine contre la communauté Tutsi. En bas de la photo du Responsable de la RTLM se trouve la synthese du rôle joué par ce média audio-visuel. Pendant le génocide,cette radio a été utilisé pour donner des instructions à la population et légitimer ce crime. Devant la presse à Kigali,le Procureur Général Martin Ngoga,a confirmé l’implication de certains médias dans le génocide au Rwanda. Selon lui,les planificateurs du génocide rwandais avaient utilisé la Radio Télévision de Milles Collines pour augmenter le nombre des auteurs de ce crime. Une stratégie qui a rendu difficile la poursuite et la mise en accusation de tous les suspects au regard de leur grand nombre.